anthropologie et empreintes digitales, explications sur la série profilage sur hypnoweb - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Qu'est-ce qu'une empreinte digitale ? : c'est le résultat de la marque laissée par un doigt sur une surface.
La trace digitale peut être :
* Visible. Elle est dite positive lors de l'apposition de matière et elle est dite négative lors de l'enlèvement de matière.
* Latente (invisible à l'œil nu), la trace vient du dépôt de sueur (sécrétion des glandes sudoripares) et/ou du dépôt de sécrétions sébacées (glandes sébacées).
* Moulée, lorsque la trace vient du contact d'un doigt avec une surface maléable (cire, mastic...)
Qui a inventé les empreintes digitales ? : C'est le criminologue croate Ivan Vucetic (1858-1925). La police utilise toujours le terme de méthode vuceticienne en référence à son créateur.
Description d'une empreinte digitale : l'extrémité de chaque doigt a un dessin unique, formé par des coussinets légèrement gonflé et entrecoupé de lignes en relief : "les crêtes papillaires" espacées entre elles d'environs un millimètre. Quelques semaines après la fécondation, au stade de la vie intra-utérine, ces lignes adoptent chez le foetus leur morphologie finale. Le dessin est alors immuable jusqu'à notre putréfaction.
Peut-on en trouver deux semblables ? : La probabilité selon les calculs de Francis Galton (cousin de Darwin) effectué en 1892 est infime : une chance sur 64 milliards même chez les jumeaux homozygotes (les vrais jumeaux).
Qu'est-ce que l'anthropométrie : L'anthropométrie est la science qui étudie la variabilité humaine. C'est un domaine important dans l'analyse des restes osseux humains trouvés dans les fouilles archéologiques. Elle touche plusieurs domaines de l'anthropologie. L'anthropologie biologique utilise beaucoup l'anthropométrie. L'étude de la morphologie des populations humaines permet de comprendre les interactions entre l'homme, le milieu naturel ou socio-culturel. Dans ce domaine intervient également l’observation de l’état de santé de la population, par la paléopathologie, la paléochimie et la paléosérologie. Le second domaine est celui de l'anthropologie archéologique qui traite des caractéristiques entrant dans l'explication du rituel funéraire. On observe le mode de dépôt dans la sépulture, les interventions post-mortem et les phénomènes taphonomiques (dégradation biologique des os). La précision des résultats obtenus dans les différents domaines est fortement conditionnée par la qualité, la quantité des échantillons disponibles et par la durée d'occupation des cimetières.